COOPERATION UE/CEDEAO : 56 MILLIONS D’EUROS POUR FINANCER LE PROGRAMME DE TRAVAIL 2011 DE LA CEDEAO

 

Les activités programmées par la CEDEAO et soumises au financement de l’Union Européenne (UE) coûteront cette année 56,6 M€. C’est ce qui ressort du Programme de travail 2011 élaboré par la CEDEAO dans le cadre de la mise en œuvre de la dernière tranche de la Convention de Contribution signée entre l’UE et la Commission de la CEDEAO en juin 2007.

S’étalant sur la période 2007-2011, la Convention de Contribution UE-CEDEAO apporte un appui important à la Commission dans plusieurs domaines dont entre autres, le parachèvement de l’union douanière, la réalisation du marché commun, la stabilité et la convergence macroéconomique, le renforcement des capacités institutionnelles et le renforcement de la compétitivité des secteurs productifs.

Le montant total de la Convention de contribution sur les 5 ans est de 44,8 M€. Le montant utilisé au 31 décembre 2010 est de seulement 28 M€. Le solde au 31 décembre 2010 est de 16,8 M€. Avec une demande de financement de 56,6 M€ en 2011, le déficit prévisionnel de financement  au 31 décembre 2011 est estimé à -39,8 M€.

Pour adapter la Convention de Contribution aux besoins importants de financement exprimés par la CEDEAO en 2011, un avenant visant à réallouer les budgets par sous composantes a été signé en fin 2010. Toutefois, des dépassements prévisionnels élevés sont notés dans les secteurs de l’union douanière (5,6 M€), de la libre circulation (4,3 M€), du renforcement des capacités (19,1 M€) et de l’harmonisation des politiques sectorielles (6 M€).

Il est attendu que ces dépassements prévisionnels soient absorbés en 2011, soit par le niveau d’exécution du Programme de travail annuel estimé à environ 35%, soit par une ou deux réallocations budgétaires en cours d’année.

Afin de donner la possibilité à la Commission de bénéficier d’une Convention de Contribution sur le 10ème FED, le Programme de travail 2011 a intégré un appui substantiel pour une mise à niveau par rapport aux critères des 4 piliers demandés par l’UE et qui porte sur la bonne gouvernance en matière de comptabilité, de passation de marché, d’audit et de contrôle financier.