« La dynamique de coopération entre les deux Institutions nous vaut aujourd’hui des suites heureuses sur plusieurs dossiers de convergence parmi lesquels l’adoption du TEC, l’évolution significative du processus de négociation de l’Accord de partenariat économique avec l’Union Européenne, le développement des capacités de propositions et de négociations, la cohérence des approches face aux partenaires ». C’est par ce constat reluisant exprimé et partagé par les Commissaires de l’UEMOA et de la CEDEAO en charge des questions de convergence que les travaux de la 13ème édition des rencontres interinstitutionnelles entre la CEDEAO et l’UEMOA on été entamés. C’était le 25 novembre dernier au siège de la Commission de la CEDEAO à Abuja.
Au cours de cette importante session, les Commissaires ont examiné le rapport des Experts du STC réunis quelques jours auparavant. Ils ont salué les efforts de collaboration qui ont permis l’atteinte de la plupart des objectifs assignés aux Institutions et portant, entre autres, sur l’application du TEC, la mise en ouvre de la feuille de route pour la signature de l’Accord de Partenariat Economique, les communications internes et externes, la fiscalité intérieure, le code des douanes, l’agriculture, l’Energie et la mise en œuvre des projets conjoints du PIR 10ème FED. Ces différents sujets analysés par les Commissaires, ont été soumis aux chefs d’Institutions.
Au terme des travaux, le Commissaire en charge des Politiques Macroéconomiques et de la Recherche Economique de la CEDEAO, le Dr. Ibrahim Bocar Ba a félicité les Experts du STC pour la qualité du document qui leur a été soumis. Il a aussi salué la qualité des relations de coopération entre la CEDEAO et l’UEMOA ainsi que l’engagement de nos deux Chefs d’Institution pour la Convergence.
De son côté le Commissaire en charge du Marché Régional, de Commerce ; de la Concurrence et de la Coopération de l’UEMOA, M. Christophe Joseph Marie Dabiré dira que « les rencontres interinstitutionnelles CEDEAO-UEMOA, font partie des moyens les plus efficaces dont nous disposons pour apporter des réponses appropriées aux préoccupations que nous avons en partage ». Il a enfin souligné « les responsabilités qui sont les nôtres d’offrir à nos populations l’espoir et la foi en leur région et en sa capacité à leur assurer des lendemains meilleurs ».